Bio
Florence Viau est une artiste visuelle émergente dont la création s’ancre dans l’exploration de la matérialité de l’image par l’hybridation des arts imprimés avec la peinture, la sculpture et le dessin. Elle complète en 2021 un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Durant son parcours, elle y reçoit une bourse du Fonds de la Faculté des arts, une bourse de production Arprim / École des arts visuels et médiatiques ainsi que la bourse d’excellence de la Fondation McAbbie en sculpture. Elle participe notamment au projet À l’affiche d’Arprim en partenariat avec l’École des arts visuels et médiatiques. Depuis 2021, Florence Viau participe à différentes expositions collectives, dont ARTCH art contemporain émergent (4e édition) au Square Dorchester, Paramètres XXI à la Place des Arts ainsi que Points de bascule au Centre CLARK. Elle présente également son travail chez Arprim centre d’essais en arts imprimés lors de l’exposition collective Première impression, où elle est nommée lauréate du Prix Albert-Dumouchel pour la relève en art imprimé de 2020-2021. Ses oeuvres font partie de collections telles que la Ville de Longueuil et le Musée Pointe-à-Callière, cité d’archéologie et d’histoire de Montréal.
Démarche
Ma démarche se caractérise par une approche de correspondance aux pratiques anthropologiques afin de questionner notre rapport à l’image. Je m’intéresse entre autres aux thèmes de la nature, de la mémoire et du langage ainsi qu’aux technologies pouvant les préserver. Par l’usage de détournement, de transposition ou d’associations, je cherche à faire dialoguer diverses temporalités où les systèmes de représentation se rencontrent et témoignent d’un rapport entre l’humain et l’environnement. C’est en m'inspirant du monde archéologique et numérique qu’une réflexion sur la transmission se développe et où le paysage se manifeste à travers le temps.
En structurant mon travail autour des propriétés de l’image, mes projets présentent une diversité de points de vue dans un langage visuel se situant aux frontières des disciplines artistiques dont les arts d’impressions, la sculpture, la peinture et le dessin. L’hybridation des procédés numériques et analogues me permet d’aborder l’image en étudiant sa construction, son altération et sa pérennité. Ces paramètres agissent comme des points de convergence aux outils de représentation archaïques/modernes et donnent lieu à des projets qui s’émancipent d’une bidimentionalité plus conventionnelle. Adoptant une attitude d’exploration, je navigue à même mes archives photographiques personnelles afin d’y tirer les éléments marqués par une traduction informatique, un décodage du réel. Différentes matières, phénomènes lumineux et chromatiques deviennent porteurs de corruptions visuelles, et ce, à travers le filtre des appareils photographiques que j’exploite pour en faire des images sculpturales.
Ma recherche s’ancre finalement dans des questionnements liés à l’anthropocène et au concept de solastalgie. Que ce soit en m’inspirant d’artéfacts, de formes d’écritures ou d’outils servant à la production d’images, mes projets font état d’une préoccupation environnementale. Ils témoignent d’une nature marquée par l’activité technologique humaine et incarnent les traces d’une (dé)matérialisation par l’ère numérique.
Florence Viau est une artiste visuelle émergente dont la création s’ancre dans l’exploration de la matérialité de l’image par l’hybridation des arts imprimés avec la peinture, la sculpture et le dessin. Elle complète en 2021 un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Durant son parcours, elle y reçoit une bourse du Fonds de la Faculté des arts, une bourse de production Arprim / École des arts visuels et médiatiques ainsi que la bourse d’excellence de la Fondation McAbbie en sculpture. Elle participe notamment au projet À l’affiche d’Arprim en partenariat avec l’École des arts visuels et médiatiques. Depuis 2021, Florence Viau participe à différentes expositions collectives, dont ARTCH art contemporain émergent (4e édition) au Square Dorchester, Paramètres XXI à la Place des Arts ainsi que Points de bascule au Centre CLARK. Elle présente également son travail chez Arprim centre d’essais en arts imprimés lors de l’exposition collective Première impression, où elle est nommée lauréate du Prix Albert-Dumouchel pour la relève en art imprimé de 2020-2021. Ses oeuvres font partie de collections telles que la Ville de Longueuil et le Musée Pointe-à-Callière, cité d’archéologie et d’histoire de Montréal.
Démarche
Ma démarche se caractérise par une approche de correspondance aux pratiques anthropologiques afin de questionner notre rapport à l’image. Je m’intéresse entre autres aux thèmes de la nature, de la mémoire et du langage ainsi qu’aux technologies pouvant les préserver. Par l’usage de détournement, de transposition ou d’associations, je cherche à faire dialoguer diverses temporalités où les systèmes de représentation se rencontrent et témoignent d’un rapport entre l’humain et l’environnement. C’est en m'inspirant du monde archéologique et numérique qu’une réflexion sur la transmission se développe et où le paysage se manifeste à travers le temps.
En structurant mon travail autour des propriétés de l’image, mes projets présentent une diversité de points de vue dans un langage visuel se situant aux frontières des disciplines artistiques dont les arts d’impressions, la sculpture, la peinture et le dessin. L’hybridation des procédés numériques et analogues me permet d’aborder l’image en étudiant sa construction, son altération et sa pérennité. Ces paramètres agissent comme des points de convergence aux outils de représentation archaïques/modernes et donnent lieu à des projets qui s’émancipent d’une bidimentionalité plus conventionnelle. Adoptant une attitude d’exploration, je navigue à même mes archives photographiques personnelles afin d’y tirer les éléments marqués par une traduction informatique, un décodage du réel. Différentes matières, phénomènes lumineux et chromatiques deviennent porteurs de corruptions visuelles, et ce, à travers le filtre des appareils photographiques que j’exploite pour en faire des images sculpturales.
Ma recherche s’ancre finalement dans des questionnements liés à l’anthropocène et au concept de solastalgie. Que ce soit en m’inspirant d’artéfacts, de formes d’écritures ou d’outils servant à la production d’images, mes projets font état d’une préoccupation environnementale. Ils témoignent d’une nature marquée par l’activité technologique humaine et incarnent les traces d’une (dé)matérialisation par l’ère numérique.